Échographie de contraste : pourquoi le médecin vasculaire devra s’en servir demain ? - 03/09/15
Résumé |
Les produits de contraste ultrasonographiques (PCUS) sont des microbulles injectées par voie veineuse périphérique qui vont épouser de manière optimale les contraintes hémodynamiques auxquelles elles sont soumises. De par leur constitution gazeuse, ils vont permettre une réfraction majorée des ultrasons intensifiant ainsi le signal (multiplié par 3).
Contrairement aux produits de contraste de l’imagerie en coupe (scanner et IRM), ils restent dans le secteur vasculaire et ne diffusent pas au secteur interstitiel. D’une demi-vie relativement courte et d’élimination respiratoire, ils ne sont pas contre-indiqués chez l’insuffisant rénal. Ils permettent de visualiser de manière précise les micro-vaisseaux, les flux lents qui parfois échappent à l’analyse Doppler couleur ou énergie. Ils permettent aussi de renforcer un signal de mauvaise qualité, obtenu dans des situations particulières (plaques calcifiées, Doppler transcrânien…). Ils peuvent être un outil non négligeable dans certaines situations où leur utilisation repousse les frontières de l’outil écho-Doppler comme la surveillance des endoprothèses aortiques, l’analyse de la microcirculation rénale à la recherche d’infarctus distaux, l’estimation de la vascularisation d’un greffon dans les premières heures qui suivent la transplantation.
Enfin, alors que la notion de plaque instable prend une importance de plus en plus grandissante, l’analyse d’une lésion carotidienne avec les PCUS peut apporter nombre d’informations dans l’appréhension de ces lésions, qu’elles soient athéromateuses ou inflammatoires.
L’échographie de contraste a donc un avenir tout à fait pertinent dans le panel du médecin vasculaire de demain.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Échographie, Contraste
Plan
Vol 40 - N° 5
P. 285 - septembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?